Moins d’une semaine après la tenue de la manifestation anti-Kais Saied, le Mouvement Ennahdha s’est trouvé contraint de se justifier auprès de ses partisans que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays pour leur affirmer qu’il serait toujours présent pour défendre les libertés.
Alors que les dirigeants du parti ont assez lutté, selon leurs dires pour organiser cette manifestation “dans le but de sauver le pays et la démocratie”, les partisans du parti islamiste ont porté atteinte à l’image du Mouvement et ont procédé à l’agression d’une équipe de journalistes qui étaient en train de couvrir le mouvement de protestation.
En réaction, Ennahdha a publié le 10 octobre 2021 un communiqué sur sa page officielle où il s’est déclaré contre l’agression qu’ont subie les journalistes de la télévision nationale lors de la couverture de la manifestation anti-Kais Saied appelant au retour à la constitution et à la protection des libertés.
Le parti a affirmé que les libertés sont indivisibles, et que le respect et la liberté de presse et des journalistes est une question de principe et essentielle dans la construction d’une société démocratique.
Ledit communiqué a, semble-t-il, été traduit en trois langues par le Mouvement en vue de donner une bonne image du Mouvement islamiste à l’étranger.
Rappelons que des protestataires affiliés au Mouvement Ennahdha ont procédé dimanche dernier à l’agression de deux journalistes alors qu’ils couvraient la manifestation organisée par le parti à l’avenue Habib Bourguiba.
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