La dirigeante au sein du mouvement islamiste Ennahdha, Farida Laâbidi aurait peut-être mieux fait de ne pas s’afficher aux côtés d’Imed Khemiri, lors de son point de presse de ce matin à l’ARP et n’aurait, certainement, jamais dû prendre la parole à cette occasion.
Elle s’est, en effet, emportée par la haine que suscite, apparemment en eux, leur collègue Abir Moussi, à un point qu’elle s’est laissée aller à un lapsus plus que révélateur.
Elle a qualifié les terroristes emprisonnés dans les prisons tunisiennes, de « détenus politiques ». Or c’est en ces mêmes termes qu’ils se qualifiaient, eux-mêmes, quand ils étaient détenus dans les prisons de l’ancien régime. Ce qui ne laisse aucun doute sur le fait qu’ils considèrent, forcément, ces terroristes sanguinaires comme faisant partie intégrante de leur nébuleuse.
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