Mohamed Abbou a déclaré, dans une interview publiée aujourd’hui par Charaa Al Magharibi, que « l’anarchie » que le pays connait en ce moment est dans l’intérêt d’Ennahdha et Qalb Tounes qui ressemblent, selon lui, davantage à des « gangs de malfaiteurs » qu’à des partis politiques.
Insoucieux de l’intérêt de la Tunise, ces derniers continueront à semer le désordre dans le pays, car si les lois sont appliquées, ils risquent fort de se retrouver en prison. Ainsi, il serait faux de croire qu’ils sont capables de ramener des investissements et de faire des réformes, vu que l’anarchie est leur seul salut, a-t-il ajouté.
Un dialogue oui, mais avec qui ?
Mohamed Abbou a, dans la même optique, estimé qu’il serait absurde d’entamer un dialogue avec les ennemies « de l’Etat de droit » avec qui « les forces du bien » ne partagent ni la même vision ni les mêmes intérêts (faisant allusion à Ennahdha, Qalb Tounes et au chef du gouvernement Hichem Mechichi).
Il s’est, par contre, déclaré ouvert à un dialogue sous l’égide du président de la République, rappelant que le Chef de l’Etat avait déclaré un jour qu’il était favorable au dialogue, mais pas « au dialogue avec de personnes corrompus ».
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