La ligue tunisienne des droits de l’Homme du département de Beb Bhar a condamné hier, via un communiqué rendu public, la violence et “les crimes” commis par certains syndicats de police, appelant le chef du gouvernement et le ministre de l’Intérieur à assumer leurs responsabilités face à ces pratiques et dénonçant leur nonchalance vis-à-vis de cette affaire. Elle a appelé le ministère public à ouvrir des enquêtes et à suivre judiciairement tous ceux qui enfreignent la loi.
L’ONG a considéré que les syndicats de police ont dévié de leur trajectoire pour s’immiscer dans le processus politique, en essayant de porter atteinte à la réputation des citoyens, des avocats et des militants des droits de l’Homme à travers leurs pages Facebook, notant que ces actes constituent des crimes en vertu du code pénal tunisien.
La LTDH a également exprimé son soutien absolu aux avocats, aux journalistes et aux militants des droits de l’Homme qui ont été exposés à toutes les formes de violence et de diffamation de la part des syndicats de police.
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