Société

Tunisie – Ils jouent avec le feu… Laissez l’armée en dehors de votre cirque !

Tunisie – Ils jouent avec le feu… Laissez l’armée en dehors de votre cirque !

Les frères sont aux abois… La terreur s’empare d’eux… Tout ce qu’ils ont construit, depuis dix ans, est en train de s’écrouler, sous les coups de butoir de celui-là même qu’ils ont aidé à élire, pour contrer leur ennemi d’alors, Nabil Karoui.

Pourtant, ils croyaient être partis pour régner pour toujours dans ce pays qu’ils ont réussi à asservir. Ils ont infiltré toutes les administrations, mis leurs bras et surtout leurs yeux dans tous les ministères… Ils ont surtout assuré leurs arrières, en mettant la main sur l’appareil judiciaire !

Jusqu’à dernièrement, ils ont réussi à faire ce que bon leur semblait, sans risquer d’être inquiétés. Ils faisaient ce qu’ils voulaient, et ce qu’ils ne voulaient pas faire, ils le laissaient à leurs « pare chocs ». Ils ont cru à leur impunité, au point qu’ils se sont permis tout ce qui n’était pas permis.

A force, ils ont fini par dérailler… Mais ils avaient toujours quelqu’un pour « traiter » leurs dossiers en justice… Jusqu’au jour où ils se sont réveillés de ce doux rêve et se sont heurtés à la dure réalité. Celle d’avoir en face d’eux quelqu’un qui n’a rien à perdre et qui semble connaitre son dossier comme il le faut. Il le connait, du moins, mieux qu’eux. Ils ont commencé à laisser des plumes, dés lors qu’ils se sont mis à jouer dans son terrain de prédilection ; le droit et ses méandres.

En fin connaisseur des recoins du droit et surtout en tant qu’expert en droit constitutionnel, leur nouvel ennemi a su mettre en pièce la citadelle qu’ils ont confectionnée pour se cacher dedans, celle de la Constitution, qu’ils ont tellement triturée qu’ils ne se sont pas aperçus des pièges qu’elle cachait.

S’insinuant dans les failles de cette Constitution, leur ennemi a su les mettre dos au mur. Il a réussi, en effet, à les déstabiliser et à les mener là où il voulait, en contournant leur principale défense, qui est celle de l’appareil judiciaire. Leur ennemi les piéger de façon à les traduire devant la justice. Non pas la leur, mais celle qu’ils ne contrôlent pas et qui est sous ses ordres: la justice militaire.

Depuis que l’un de leurs pions a été piégé et qu’ils ont compris qu’il risquait gros, en étant traduit devant le tribunal militaire, ils ont saisi le danger et la gravité de la situation. Pas pour ce pion qui reste, de toutes les façons, une menue pièce, facile à sacrifier. S’ils s’affolent à ce point, c’est parce qu’ils ont compris qu’ils vont tous y passer et que cette machine judiciaire, qu’ils n’ont pas pu mater, va les avaler, un à un.

Du coup, leur première priorité, avant toute autre chose, avant la cour constitutionnelle, avant les élections, avant les postes est devenue désormais la justice militaire. En désespoir de cause, les islamistes sont en train de se la jouer au culot et de vouloir prétendre leur contrôle sur cette justice. Ils ont commencé par cette fameuse lettre émise par leur chef, pour convoquer le ministre de la Défense nationale, avec le projet de le malmener devant tout le monde, à l’aide de leurs députés et de ceux qui leurs sont dévoués. Histoire de le faire revenir à de meilleurs sentiments, de l’intimider et de le faire réfléchir avant de s’attaquer à eux.

Il semble cependant que ce dernier soit bien décidé à demeurer fidèle à son patron légitime qui est le commandant en chef des forces armées.

Ce qui est dangereux dans toute cette histoire, c’est que du moment que la l’armée est devenue leur première cible, il faudrait s’attendre à des grincements au niveau de cette institution qu’ils ont, probablement, réussi à infiltrer, quelque part. Dans ce cas, on ne peut qu’appréhender des tiraillements et des scissions au sein de ce rempart de la Nation qu’ ils veulent rallier !

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