Le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, a annoncé, au cours de sa visite officielle en Libye, qu’il a décidé d’annuler toutes les contraintes et restrictions qui empêchent les citoyens libyens d’accéder à la propriété foncière en Tunisie. Il a, entre autres, annoncé l’annulation de la condition du prix du bien immobilier qui ne devait pas être en dessous de 300 mille dinars, et l’interdiction d’acheter des terrains nus ou des biens à caractère commercial.
Or, ces mesures vont tirer un trait définitif sur leur projets d’acquisition, pour les tunisiens désireux d’acheter des biens immobiliers.
Ces mesures vont, en effet, faire enflammer les prix de l’immobilier, et les rendre hors de portée des tunisiens. Sachant que le tunisien est habitué à acheter à crédit, et que, vu le TMM appliqué, en ce moment pas les banques est exorbitant, il va être dans l’impossibilité absolue d’accéder à la propriété immobilière.
Une décision qui, quoiqu’elle soit louable, du côté des liens de fraternité qui unissent les tunisiens et les libyens, n’en demeure pas dommageable pour le tunisien, puisqu’une telle mesure s’inscrit à contresens de la politique adoptée depuis l’indépendance par les différents régimes qui se sont succédés aux commandes du pays, pour faciliter l’accès de tous les tunisiens à la propriété de leur domicile.
Une telle décision aurait gagé à être prise à froid, et après une bonne étude qui viserait à préserver le tunisien de ses retombée, en mettant en place plusieurs garde-fous.
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