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Tunisie – Du scandale de l’organisation du centre d’examen dédié pour les candidats covid+ à Mahdia

Tunisie – Du scandale de l’organisation du centre d’examen dédié pour les candidats covid+ à Mahdia

Les responsables du ministère de l’éducation ne savent plus où donner de la tête. Alors que la saison de l’examen du Baccalauréat s’annonçait sous de bons auspices, et tout devait se dérouler de la meilleure des façons, malgré la conjoncture très sérieuse de la pandémie du covid, ne voilà-t-il pas que le ministre de la santé, (Eh, oui… Encore et toujours lui !) vient s’en mêler et foutre la pagaille dans ce qui devait être réglé comme une horloge suisse.

Le ministère de l’éducation avait, pourtant, tout prévu, dans le moindre des détails, jusqu’à ce que le ministère de la santé vienne tout foutre en l’air. Au départ, les candidats porteur du covid, ou susceptible de le porter, devaient passer les épreuves dans leurs centres d’examen, dans des salles dédiées, avec un personnel spécifique, et bien préparé, et un protocole préétabli, qui prévoyait le moindre des détails.

Ce n’est qu’au dernier moment, c’est-à-dire, la veille, même, du début des épreuves, que le ministère de la santé a décidé de transférer les candidats porteurs avérés du covid, dans un centre d’hébergement et un centre d’examen, mis en place, dans un hôtel à Mahdia.

Les candidats et les leurs, ainsi que les responsables du ministère de l’éducation ont été pris au dépourvu. Et, rien que l’effet de surprise a causé d’énormes dégâts sur la concentration et la préparation des candidats, qui ont du, à la dernière minute, se débrouiller pour se rendre à Mahdia, et s’installer pour passer le bac, dans des conditions, alors, inconnues. Et c’est à partir de là que vont commencer les désastres !

Pour le transfert des candidats, le ministère de la santé qui prétendait mettre des ambulance à la disposition de tout le monde, se rétracta et adopta la politique du « silence radio », laissant les responsables du ministère de l’éducation, au cas où cela était impossible pour la famille, se débrouiller pour trouver le moyen de transférer tout ce beau monde à Mahdia. Certains candidats y arrivèrent tard dans la nuit, à quelques heures du début des épreuves.

Quant aux conditions d’hébergement et de la restauration, elles sont, de l’avis des candidats et de leurs parents au désespoir, catastrophiques. Comme tout ce qu’a entrepris, depuis toujours, le ministère de la santé. Ce qui ne permet nullement aux candidats de profiter de bonnes conditions pour préparer et passer leurs épreuves.

Le ministre de la santé a laissé tout le monde aux abois, des candidats et leur familles, aux responsables de l’éducation, et jusqu’au gouverneur de Mahdia, qui malgré tous ses efforts, depuis deux jours, ne parvient pas à rassurer les candidats et les leurs !

Par ailleurs, et comme si cela ne suffisait pas pour saper l’épreuve du Baccalauréat comme il semblerait que le ministre de la santé s’était juré de faire, ses services ont refusé de mettre, comme tous les ans, des agents de santé, à la disposition des centres d’examen, pour prendre en charge d’éventuels malaises chez les candidats. Sachant qu’avec les circonstances particulières de cette année, cette mise à disposition n’est pas un luxe, mais un impératif, avec la situation épidémiologique qui sévit dans le pays.

Décidément, ce ministre s’est, apparemment, juré de détruire, non seulement, le secteur de la santé, sachant qu’il y est, pratiquement, parvenu, mais il veut, aussi, détruire tous les acquis du pays, pour faire plaisir à qui, et pour travailler les agendas de qui ?

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