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Tunisie – Ceux qui déclarent l’effondrement du système de soins doivent partir et laisser la place à des battants

Tunisie – Ceux qui déclarent l’effondrement du système de soins doivent partir et laisser la place à des battants

A entendre, aujourd’hui, « l’icone » de la santé tunisienne, la coqueluche de tout le monde, Nissaf Ben Alaya, parler d’effondrement du système de soins tunisien, on en croit pas ses oreilles.

Cette dame qui a, soit dit au passage, été la principale cause du délabrement atteint par le système de soins tunisien, avec sa gestion catastrophique de la crise du covid, est, parait-il amnésique, puisqu’elle a oublié l’étoffe du système de soins qui dans lequel elle a grandi, et qui a fait d’elle la professeure qu’elle est devenue. Elle semble avoir oublié les moments de grandeur du système de soins tunisien. Mais, heureusement qu’il y a ces centaines de médecins tunisiens à travers le monde qui lui rappelleront à quel point la Tunisie était pionnière en domaine de santé.

Quand on a un système de soins comme celui dont on était fier en Tunisie, on ne pourrait jamais parler de son effondrement. L’Italie, par exemple, au pire de la crise du covid n’a pas parlé d’effondrement. On pourrait dire qu’on est en passe d’être dépassé, mais pas d’effondrement. Car quand cette lumière de la médecine, qui n’a, au passage, jamais examiné un malade, parle d’effondrement, cela veut dire que, même après la crise, il n’y aura plus de système de soins. Ce qui est loin d’être vrai.

Et, puis si le pauvre système de soins si chèrement et fièrement construit sur des décennies, en est réduit à cet état, c’est certainement, grâce à elle, et à ses collègues qui ont si bien géré la crise, et qui ont fait que les capacités des hôpitaux soient dépassées. Et surtout qu’elle ne se défende pas en affirmant que ce sont les autres qui ont pris les mauvaises décisions, car, on se rappelle bien, qu’elle a cautionné toutes les décisions prises, depuis le début de la pandémie, y compris les décisions d’ouvrir les frontières l’été dernier.

Et, par ailleurs, si le système de soins tunisien connait de telles difficultés, c’est, forcément, à cause de ces nominations successives d’incompétents, d’amateurs, au poste de ministre. Des incompétents nommés pour des raisons partisanes et qui se font, immédiatement, entourer de plus incompétents qu’eux.

Mais, maintenant qu’ils ont fini par s’avouer vaincus, qu’ils aient, au moins la décence de s’en aller en toute discrétion, quoiqu’il serait légitime de les juger pour leurs « crimes » à l’encontre du peuple tunisien. Qu’ils partent, la Tunisie n’a point besoin de loosers pareils.

Le pays a besoins de gens patriotes qui aiment leur pays et qui aiment leur prochain. Des gens rompus au travail, des battant, des gens qui ne s’avouent pas vaincus, et qui ne reculent pas devant l’effort… Et, surtout, des gens compétents et qui n’ont pas peur de prendre et d’imposer les décisions qu’il faut, quand il le faut. Car ils savent que de leurs décisions, dépendra la vie des tunisiens.

L’ère de la médiocrité est, forcément finie. On ne peut plus se permettre de supporter de tels incompétents. Et le gouvernement doit, impérativement, défendre les intérêts et la vie des citoyens, s’il ne veut pas qu’ils prennent les choses en main, et qu’ils décident de se défendre eux-mêmes, par leurs propres moyens !

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