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Le plan d’attaque d’Abdelkefi pour évincer les islamistes, le PDL et les populistes

Le plan d’attaque d’Abdelkefi pour évincer les islamistes, le PDL et les populistes

L’ancien ministre du Développement et président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, en a gros sur le coeur manifestement. Il s’en est vertement pris ce lundi 29 novembre à toute la clique des politiciens dont l’unique objectif est de se hisser au pouvoir. Comprenez par là que lui n’en fait pas partie, que lui a un vrai projet politique, que lui a des propositions concrètes sur la table.

«Afek Tounes a concocté un projet économique et social pour le pays. Nous menons actuellement des consultations en partenariat avec des experts à travers notre laboratoire socio-économique», a-t-il indiqué sur une radio privée. Une manière de se positionner sur l’échiquier politique en vue d’éventuelles élections anticipées. D’après lui les citoyens-électeurs seront face à 3 possibilités : reconduire l’islam politique, basculer carrément vers l’ancien régime incarné par le Parti Destourien Libre (PDL) ou se vautrer dans le populisme. «Nous faisons tout pour offrir une quatrième option», a-t-il précisé… 

Au sujet des réformes socio-économiques qui doivent être accomplies, il a affirmé qu’on doit proposer du solide. “Je souffre pour la Tunisie. La situation du pays me plonge dans la tristesse. Comme le dit le dicton : Même les ennemis n’agissent pas de la sorte entre eux !…” 

Par ailleurs il a indexé l’exécutif tunisien pour son plan de développement surréaliste, un programme dont le coût monte à 70 milliards alors que l’Etat n’en a que 6 ou 7.

Selon Fadhel Abdelkefi de sombres heures attendent la Tunisie si la trajectoire n’est pas corrigée. Une crise économique de grande ampleur dans un futur proche guette le pays. Des solutions pour requinquer le pays existent pourtant, mais la complexité administrative et les lourdeurs de toutes sortes plombent toute velléité de relance économique. Le président d’Afek Tounes a déclaré que la balle est dans le camp de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, qui devra prendre ses responsabilités.

Au sujet de la locataire de la Kasbah, l’ancien ministre dit ceci :  «Nous ne savons toujours pas comment agit ou pense Madame Bouden. Nous ne connaissons pas ses collaborateurs. Elle ne nous a pas contactés et ne nous a exposé ce qu’elle avait l’intention de faire».

Il a affirmé qu’un travail collectif avec les grandes instances économiques est indispensable pour sauver la Tunisie d’un péril imminent. Des milliers de PME risquent de déposer le bilan..

Abdelkefi est d’avis que la diplomatie est une des voies de sortie de crise. Mais “hélas nos ambassadeurs n’ont pas les moyens de faire la promotion de l’économie tunisienne dans le monde. Ils ont juste de quoi subventionner la célébration du 20 mars. La diplomatie économique a besoin d’un budget conséquent» pour être efficace, a-t-il conclu.

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