Après la brève visite de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, à Alger et celle du Premier ministre algérien, Ayman Ben Abderrahmane, à Tunis, c’est au tour du président algérien, Abdelmajid Tebboune, de fouler le sol tunisien. La présidence de la République tunisienne vient tout juste d’officialiser l’événement, dans un communiqué émis ce mardi 14 décembre. Comme à son habitude, Kais Saied est très loquace quand il s’agit de discourir sur ses adversaires, la Constitution, les fossoyeurs et les prédateurs de la Républiques, etc., mais quand il s’agit de dévoiler le contenu des discussions des ballets diplomatiques, il n’y a plus personne…
On sait juste que Tebboune sera parmi nous dès demain mercredi 15 décembre – et c’est seulement aujourd’hui qu’on nous informe publiquement ! – jusqu’au 16 décembre 2021, “sur invitation” de Kais Saied. Le communiqué use et abuse des formules feutrées habituelles : “cette visite servira à consolider la fraternité, les relations historiques et le partenariat entre les deux nations…“.
Mais ce qu’en attend surtout la Tunisie et que ne dit pas ce texte laconique, vous l’imaginez bien, c’est que ces ballets diplomatiques débouchent enfin sur quelque chose. Nous parlons bien entendu d’espèces sonnantes et trébuchantes, ce dont la Tunisie a le plus grand besoin en ce moment. Rappelons que ça fera la troisième fois en quelques semaines que les deux pays se rencontrent à un très haut niveau, et toujours aucune annonce officielle dans le sens des attentes de Tunis…
Il se dit qu’il y aura plusieurs accords dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des transports, de l’investissement, du commerce… Mais comme je l’ai dit : Rien d’officiel pour le moment. Il faudra attendre demain…
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