Monde

France-Pass vaccinal : Attal répare comme il peut après la boulette de Macron

France-Pass vaccinal : Attal répare comme il peut après la boulette de Macron

S’il y a une mesure que tout le monde rêve d’enterrer c’est bien le pass vaccinal. Les anti-vaccins l’abhorrent, les pro la tolèrent à peine, contraints et forcés, quant au gouvernement il se dépatouille comme il peut avec une décision de plus en plus impopulaire et dont la promotion très maladroite a coûté de précieux points au chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Alors le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ne s’est pas fait prier ce mardi 11 janvier pour tenter de dégonfler l’exaspération croissante des Français, surtout quand on sait que le nouveau variant du Coronavirus, Omicron, pourrait prolonger son séjour parmi nous…

Attal a fait ce qu’il peut pour répondre aux interrogations et inquiétudes des citoyens. Il a déclaré ce matin sur Europe 1 que le pass vaccinal est «limité dans le temps». Bon, ça on le savait, ce qu’on ne savait pas c’est jusqu’à quand il va nous accompagner. «Il doit s’étendre jusqu’en juillet prochain. Evidemment, si on peut arrêter le pass avant, on le fera. On a toujours dit que c’était une mesure qu’on utilisait dès lors qu’il y avait un risque pour notre hôpital», a indiqué le porte-parole du gouvernement…

Pour essayer de se dédouaner et faire passer aux électeurs l’envie de se défouler sur le président sortant en avril 2022, Attal a déclaré que cette mesure controversée n’est pas «leur projet de société (…). Notre projet de société c’est la liberté des Français et c’est pour ça aussi qu’on a été amenés à prendre des mesures pour qu’ils puissent continuent à aller au restaurant, au cinéma, pour qu’ils puissent continuer à se voir, pour que leurs enfants puissent continuer à aller à l’école… ».

Le porte-parole du gouvernement a bien voulu admettre que le pass vaccinal n’est pas «compatible avec le projet de liberté individuelle et de libertés collectives», mais que c’est un dispositif provisoire «cohérent avec la lutte contre l’épidémie». Il a ajouté que plus les gens iront se faire vacciner, moins les hôpitaux seront assaillis par les cas graves de Covid-19 et “on n’aurait pas les personnes atteintes de cancer, qui elles se sont faites vaccinées, qui attendent une opération importante pour leur cancer, qui se voient annoncer que leur opération est reportée d’un mois ou deux parce qu’il faut faire de la place dans les hôpitaux pour accueillir des non vaccinés qui souffrent d’une forme grave“…

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut