Les tensions se sont accentuées en Tunisie, au vu de la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, au point que plusieurs pages sur les réseaux sociaux ont lancé des appels urgents aux Tunisiens afin de dénoncer les augmentations excessives des prix, qui ont touché entre autres les denrées alimentaires, y compris les produits subventionnés(…).
Un nombre important de citoyens se sont plaints de la poursuite du rythme ascendant des prix des différents produits (légumes, fruits, viandes et poissons) mis en vente sur plusieurs marchés de la République.
Ils ont pointé du doigt les dépassements commis par certains commerçants qui n’hésitent pas à tricher sur le poids des produits, et augmentent les prix d’une manière excessive.
Ils ont appelé à la nécessité d’intervenir en ajustant les prix et en intensifiant les opérations de contrôle afin de sanctionner les contrevenants et permettre au citoyen de subvenir à ses besoins en produits de première nécessité.
Ces citoyens ont également affirmé qu’ils ne sont plus en mesure d’acheter certains produits, tels que l’huile d’olive, les viandes rouges, les poissons, les dattes et certains légumes et fruits.
D’ailleurs, les correspondants de Tunisie Numérique implantés dans toutes les régions de la Tunisie, ont constaté que les prix des produits mis en vente varient entre 8 dt le kilogramme (kg) du poulet, 34 dt, le kg des crevettes roses, 54 dt le kg du Loup, 20 dt le kg du Rouget, 28,800d le kg de merlan, 14,500d le kg de daurade, entre 3 dt et 4dt le kg de la sardine, 10dt le kg des dattes (Deglet Nour), 1,200dt le kg de tomates, 2,300dt le kg de piment et 1dt le kg de pomme de terre et les prix des viandes rouges varient entre 26 et 28 dt le kg (…).
Des commerçants se sont plaints de la baisse de l’affluence des citoyens et ont expliqué cette baisse par la dégradation du pouvoir d’achat du citoyen.
Un risque d’explosion !
Les dernières augmentations des prix ouvrent la voie à un véritable déclin social, les sociologues tunisiens indiquent que les dernières augmentations des prix sont excessives et différentes de celles qui les ont précédées, affirmant qu’elles ont suscité un malaise social très perceptible chez les citoyens et ont été fortement dénoncées par la société civile et les organisations nationales.
Ils ont mis en garde contre les répercussions sociales des dernières augmentations, notamment dans ce contexte marqué par les effets de la crise sanitaire sur les secteurs fragiles, l’instabilité économique et l’absence de vision accentuée par le conflit persistant entre les trois présidences.
Cette situation, selon eux, favorise la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens notamment des classes moyenne et pauvre !
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