Dans un communiqué rendu public sur sa page ce jeudi soir, le ministère de l’Intérieur a révélé les détails de la perquisition de l’atelier de l’épouse d’un Ex Chef du gouvernement.
Le ministère a indiqué que des citoyens ont constaté des mouvements suspects dans un entrepôt de la région d’Akouda à Sousse, fréquenté par un groupe d’ouvriers étrangers et ont soupçonné leurs activités à l’intérieur de cet entrepôt d’une maison dans un quartier résidentiel.
Après avoir mené une série d’enquêtes approfondies sur le terrain et consulté le ministère public près le tribunal de première instance de Sousse 02, les unités du district de sécurité nationale de Sousse Nord ont perquisitionné l’usine susvisée, qui s’est avéré propriété de l’épouse d’un des anciens chefs de gouvernement, ajoutant que deux étrangers ont été arrêtés.
« Lors de l’inspection de l’usine, 3 bouteilles d’acétylène inscrites sur la liste des substances dangereuses ont été trouvées. Lors d’une inspection plus approfondie, 2 fours électriques ont été découverts, ainsi qu’une quantité de sacs contenant des matériaux à combustion rapide et des résidus d’aluminium », peut-on lire.
Le ministère a indiqué avoir enquêté avec les deux ouvriers arrêtés, suite à quoi, il s’est avéré qu’ils n’avaient pas de carte de séjour, avaient dépassé la durée légale de résidence touristique et travaillaient illégalement dans l’usine susmentionnée.
Après consultation du ministère public, ils ont été conduits à leur lieu de résidence dans la région de Chott Mariem, où ils ont découvert une autre personne de nationalité étrangère.
En l’interrogeant, il a reconnu qu’il n’avait pas de passeport et était arrivé dans notre pays après avoir traversé subrepticement les frontières terrestres en provenance « d’un pays voisin ».
De plus, les agents sécuritaires ont également arrêté une femme étrangère, non-titulaire d’une carte de séjour en Tunisie.
Le ministère a précisé que pendant ce temps, l’époux de la propriétaire, (ex-Chef du gouvernement) s’est rendu à l’usine et a tenté de perturber le processus de recherche et de détention, insistant pour accompagner sa femme à l’unité de sécurité.
Après consultation du parquet dans un deuxième temps, il a ordonné la saisie de tous les matières suspectes et la fermeture du local, et de conduire toutes les parties à la division de la recherche centrale de la Garde Nationale de l’Aouina pour poursuivre l’enquête, et le mari de la propriétaire du local a été avisé de quitter le siège de l’unité de sécurité.
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