Sami Ben Slama, membre de l’ISIE version 2022, semble un peu trop prendre à cœur , et un peu trop au sérieux par la même occasion, sa mission. C’est peut-être bien. Après tout, c’est là un peu le signe d’une crédibilité qu’aucun ne pourrait lui contester au demeurant. Mais tout ce qui est excessif est insignifiant. Surtout que ses autres « collègues » de l’instance ne sont pas tous et forcément des enfants de chœur, loin s’en faut.
Le zèle ( constructif) dont il fait montre afin d’élever l’ISIE juste au niveau de l’indépendance et de la transparence qu’attendent d’elle les électeurs, est tout à son mérite. Même si, on ne le souligne que trop rarement, une telle Instance n’a pas lieu d’être dans une démocratie qui se respecte, que son existence même est le signe de la persistance d’une méfiance dans les rapports entre le pouvoir en place et les citoyens-électeurs. Et cette méfiance perdurera aussi longtemps que le citoyen-électeur continuera à penser que le Pouvoir, indépendamment des personnes, n’est pas à son service mais au service du Pouvoir. A cet égard, il nous reste beaucoup mais vraiment beaucoup de chemin à parcourir…
Au sein de l’ISIE version 2022, Sami Ben Slama fait ce qu’il peut. Fait de son mieux. Son franc parler lui vaut un grand capital « sympathie » auprès de beaucoup de Tunisiens. A se demander pourquoi le président Kais Saïd ne l’a pas carrément désigné président de l’ISIE ?!
Il porte pourtant presque en tout le projet du président Kais Saïd. Presque, veut dire tout ce qui est à raisonnable, réaliste et objectivement soutenable. Et c’est bien peut être là un début de réponse à la question.
JawharChatty
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