Le journaliste Salah Attia n’en a pas terminé avec le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis. Il est repassé ce jeudi 7 juillet devant la juridiction militaire. Verdict : il restera derrière les barreaux, d’après un post publié sur les réseaux sociaux par son avocat, Samir Dilou…
A noter que le détenu refuse toujours d’être jugé par un Tribunal militaire et soutient qu’il ne s’expliquera que devant une juridiction civile…
Rappelons que le journaliste avait provoqué l’émoi en lâchant sur la chaîne Al Jazeera que l’armée avait informé l’UGTT de son refus de se plier aux injonctions du chef de l’Etat, Kais Saied. Il aurait demandé aux militaires, toujours selon le journaliste, de prendre position autour du siège de la centrale syndicale. Cette dernière a catégoriquement démenti ces allégations mais en est restée, par le Tribunal militaire qui s’est vite auto-saisie.
L’accusé, en arborant le décret 115 qui encadre la liberté de presse, refuse jusqu’ici de révéler sa source, ce qui aggrave sa situation personnelle. Rappelons que des charges longues comme le bras pèsent sur Salah Attia, elles sont surtout très lourdes et peuvent l’envoyer en prison pour un paquet d’années s’il est déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés…
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