Le bulletin de suivi du budget de l’Etat à fin décembre dernier et qui vient d’être publié par le ministère des finances a révélé qu’en 2022, que les ressources budgétaires ont culminé à 40992,9 MD ce qui correspond à une progression de 22,2% comparativement à l’exercice 2021 et ce, principalement en raison de l’augmentation des recettes fiscales de 30404,8 MD, fin décembre 2021 à 35449,4 MD au terme de l’année dernière, soit un accroissement de 16,6%.
Hausse des impôts et taxes
Selon les chiffres du ministère des finances, les taxes indirectes qui sont les taxes sur la consommation et qui incluent principalement la taxe sur la valeur ajoutée, les droits de consommation, les droits de douanes et d’autres taxes se sont accuser au cours de la période décembre 2021 – décembre 2022, de 17724,2 à 21059,4 millions de dinars, soit une hausse de 18,8%.
Les charges budgétaires quant à elles ont augmenté à 50548,1 MD (+16,4%). Les dépenses de transferts et interventions sociales de l’Etat composées notamment des subventions se sont accrues de 42,4% pour se situer au terme de l’année dernière à 17931,4 MD suite essentiellement à hausse des subventions des céréales et des carburants dont la valeur des importations a augmenté.
Les charges salariales ont atteint 21125,2 millions de dinars (MD) contre 20182,2 MD l’année précédente soit une augmentation de 943 MD ou 4,7% alors que les frais de gestion administratives se sont élevés fin décembre 2022 à 2152,3 MD. Les dépenses d’investissement, se sont stabilisées, par ailleurs, à 4543,7 MD.
Accroissement des charges de financement
Le ministère des finances révèle dans son bulletin périodique relatif au suivi de l’exécution du budget de l’Etat au titre de l’année 2022 que le solde du financement extérieur net fin décembre dernier était de -10978,2 MD.
Il est à noter selon le bulletin ministériel que les charges de financement se sont accrues de 26%, à 4661,8 MD et que les ressources de trésorerie se sont élevées à 1954,7 milliards de dinars, à fin 2022, composées d’environ 93% de ressources d’emprunt (18156,5 MD). Ces ressources ont été consacrées principalement au règlement du principal de la dette (9778,8 MD) et au financement du déficit (9555,2 MD).
Néanmoins, une part de 73,3% des crédits extérieurs obtenus l’an dernier (5613,5 MD) a été utilisée pour combler le déficit budgétaire.
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