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Ce “petit” pays africain a osé face à Trump : La présidente expulse 500 Américains et double le prix de leurs visas

Ce “petit” pays africain a osé face à Trump : La présidente expulse 500 Américains et double le prix de leurs visas

Le président Donald Trump, on l’a dit et redit, n’est pas le Maître du monde. S’il l’était il aurait stoppé en “24 heuresla guerre en Ukraine, comme il s’y était engagé ; s’il était le Roi de la planète la Chine ne ferait pas jeu égal dans le combat épique sur les droits de douane ; s’il était le Seigneur des Américains aucun juge fédéral n’oserait gripper sa machine ; s’il présidait aux destinées de l’Humanité il ne louvoierait pas pour s’emparer du Groenland et du Canal de Panama, comme il l’a crié sur tous les toits. Etc. Il y a ce qu’il peut faire et il peut faire beaucoup, incontestablement, il y a aussi tout ce qu’il ne peut pas réaliser et qui dépasse de loin ses pouvoirs de dirigeant le plus puissant du monde.

Beaucoup de pays ont été tétanisés par les premières frappes du président américain, ces coups il a fallu du temps pour les encaisser, pour prendre la mesure du choc. Après la stupeur certains pays, les plus costauds économiquement et financièrement, ont vite répliqué. C’est le cas de la deuxième puissance de la planète, la Chine ; du Canada, des pays de l’Union européenne (même si cette dernière retient ses coups pour le moment). Mais il y aussi de “petits pays” qui ont vite compris que même de petits coups peuvent faire très mal au “Grand” Trump. C’est le cas de la Namibie.

Cette une petite “nation” de quelque 2,6 millions d’habitants nichée au sud-ouest de l’Afrique. Elle fait partie de ces pays dont le locataire de la Maison-Blanche n’a jamais entendu parler, comme le Lesotho, moqué publiquement par le président américain pour justifier le sabrage de l’USAID. Mais c’est bien connu, Trump ne sait rien du monde et de sa complexité, même après les 4 années passées à la tête des USA. En dehors des frontières américaines c’est le vide sidéral pour le républicain, c’est valable aussi pour la plupart de ceux qui l’ont élu…

C’est ce qui explique que Washington se soit embourbé dans ses surtaxes tous azimuts. Les Américains ne connaissent pas suffisamment leurs adversaires pour mesurer leur capacité de nuisance. La première femme présidente de la Namibie, Netumbo Nandi-Ndaitwah, a ordonné l’expulsion de 500 Américains, en représailles aux expulsions massives et illégales de Trump qui frappent aussi les Africains. Mme Nandi-Ndaitwah a clamé que si l’on ne peut entrer aux États-Unis sans visa, c’est pareil pour la Namibie. Aucun Américain ne pourra remettre les pieds dans ce pays sans visa. Ce n’est pas tout, la présidente a doublé les frais de visa pour les citoyens américains.

En voilà une qui ne craint pas les foudres de Trump. Après la bravade de cette dame de 72 ans aucun pays africain ne devrait craindre la furie de la Maison-Blanche. On verra si cet acte de courage qui honore le continent fera des émules…

Par ailleurs la cheffe de l’Etat a déclaré qu’«aucun Africain ne devrait avoir besoin de visa pour visiter la Namibie». Elle a ajouté que les nations africaines devraient s’aimer et leurs ressortissants devraient circuler librement, sans visa. Le Kenya a ouvert le bal en 2023, avec de puissants arguments. Donc il n’y a pas que Trump, il n’y a pas que les combats extra africains, il y a aussi ce que nous pouvons et devons faire ensemble, dans notre continent, ici et maintenant. Cette union sincère et volontariste est aussi la clé du développement que les Africains méritent au regard de leurs richesses naturelles inégalées.

 

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