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Abdelkefi le dit haut et fort : il n’a peur de rien ni de personne

Abdelkefi le dit haut et fort : il n’a peur de rien ni de personne

Ce climat délétère, sinistre, avec ces arrestations tous azimuts, fait trembler beaucoup de personnalités et parties, pas Fadhel Abdelkefi. L’homme d’affaires, ancien ministre du Développement et président d’Afek Tounes l’a dit haut et fort ce mardi 14 février, sur une radio privée…

Abdelkefi, qui a récemment eu maille à partir avec la justice, une affaire qui n’est toujours pas tranchée, a commenté la kyrielle d’arrestations, pour complot contre la sûreté de l’Etat et autres griefs qui gardent leur mystère. “Nous assistons à des arrestations de politiciens, nous avons entendu leurs avocats évoquer des procédures. On ne peut pas s’avancer sur le fond au risque de nous égarer, surtout que ces interpellations n’ont pas un lien direct, chacune a son propre motif (terrorisme, corruption financière…)”, a-t-il dit…

Mais il est certain d’une chose : “Ce chaos qu’on vit ne peut qu’envenimer la situation politique”. Le concernant, il a déclaré ceci : “Je n’ai pas peur car je ne fais pas de la politique en catimini, dans des officines secrètes ou dans des coulisses. Je fais de la politique publiquement. Je suis à la tête d’un parti politique respectable qui a onze ans d’existence, que les gens l’aiment ou pas, que nos idées convainquent ou pas, ça c’est une autre histoire”…

“Je suis entré dans la politique par la bonne porte. J’étais dans le secteur privé. J’y ai servi la Tunisie durant 25 ans. J’ai fait mes études en Tunisie, au primaire et au secondaire, puis je suis allé les poursuivre à l’étranger pendant cinq ans. Ensuite je suis revenu pour vivre en Tunisie. Je suis autorisé à dire que je connais la Tunisie et ses problèmes économiques”, a ajouté Abdelkefi.

“J’ai été invité à intégrer un gouvernement d’union nationale, hélas je n’y suis resté que quatorze mois puis j’ai démissionné. Je suis revenu en politique par la grande porte, je ne me suis pas planqué, je n’ai pas peur, je soumets mes idées aux Tunisiens et je parcours le pays pour convaincre. Nous présentons à nos concitoyens nos problèmes mais aussi des remèdes et nous consultons les experts et les professionnels des divers secteurs”, a argué l’ancien ministre.

Par ailleurs il a fustigé la République de Facebook, où la justice se mue en fonction et Facebook incarne le pouvoir. Il a dénoncé les insultes et agressions en direction des personnalités publiques, des partis politiques et des médias. “Oui, les Tunisiens, et j’en fais partie, ont peur pour l’avenir de leurs enfants. Il y a des choses graves qui se propagent sur les réseaux sociaux, or ce n’est pas la vérité, seule la justice est habilitée à émettre des jugements, après un procès équitable», a asséné politicien.

Enfin à propos de quelques sujets chauds et de ce qu’il aurait fait s’il avait les rênes du pays, Fadhel Abdelkefi a rétorqué en prenant l’exemple du départ rocambolesque de la militante franco-algérienne Amira Bouraoui. Il a affirmé qu’il n’aurait pas interféré dans la marche de la justice, qu’il considère comme un pouvoir à part entière…

Ennahdha, qui ne sait plus à quel saint se vouer et qui a tenté d’incendier la relation avec l’Algérie, va adorer la sortie du président d’Afek Tounes.

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