Le professeur de droit constitutionnel Khaled Dabbebi est revenu aujourd’hui au sujet des dépassements et infractions relevées lors des campagnes électorales notamment le financement étranger et l’insistence de Kais Saied à accélérer les procédures judiciaires à la lumière du rapport de la cour des comptes.
Il a indiqué à la correspondante de Tunisie Numérique que les procédures judiciaires en Tunisie sont lentes et que les magistrats se trouvent dans l’obligation de travailler sur de grands dossiers en l’absence de moyens leur permettant de conclure des affaires dans des délais bien déterminés.
“Le président de la République, Kais Saied avait raison d’appeler le pouvoir judiciaire à accélérer le processus judiciaire”, a t-il ajouté.
Il est normal que le chef de l’Etat, Kais Saied appelle les juges à accélérer le processus pour trancher dans certaines affaires mais cela ne signifie pas qu’il est en mesure d’émettre des décrets-lois qui abolissent l’existence du pouvoir judiciaire. Une telle décision aurait un impact négatif sur la stabilité du pays.
Khaled Dabbebi a mis en garde contre ce genre de décisions qui pourraient toucher à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
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