Au Maroc, le secteur pétrolier est sous le feu des critiques après une amende infligée par le Conseil de la concurrence (CC) à plusieurs compagnies. D’une valeur de 1,8 milliard de dirhams (160 million d’euros), cette sanction a été qualifiée d’insuffisante par le secrétaire général du Syndicat national du pétrole et du gaz, Houcine El Yamani. Le CC a approuvé des accords de transaction avec neuf sociétés pétrolières, mais les critiques estiment que cela ne suffit pas face aux pratiques contraires aux règles de la concurrence.
L’analyste économique Mohamed Jadri considère cette décision comme une «bonne nouvelle» pour les citoyens touchés par la hausse des prix. Cependant, il souligne que l’amende demeure «minime par rapport au chiffre d’affaires réalisé par ces entreprises». Pour Houcine El Yamani, du Syndicat national du pétrole et du gaz, cette réparation est attendue depuis longtemps, mais il doute que cela conduise à un changement de comportement des compagnies pétrolières.
Le débat sur l’impact de cette amende intervient dans un contexte où le secteur pétrolier fait face à des préoccupations concernant le pouvoir d’achat et la concurrence. Certains estiment que cette mesure pourrait ne pas suffire à garantir des changements significatifs dans l’industrie pétrolière marocaine.
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