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Après “Le Figaro” Ghannouchi expose ses malheurs et regrets à la “BBC”

Après “Le Figaro” Ghannouchi expose ses malheurs et regrets à la “BBC”

Après Le Figaro le leader du mouvement Ennahdha et président du Parlement dissous, Rached Ghannouchi, expose ses malheurs sur la chaîne BBC Arabic. Cette fois il a confessé quelques erreurs d’appréciation, en arguant que l’action politique est très souvent émaillée de faiblesses de ce genre…

Ghannouchi a ajouté que le mouvement Ennahdha avait commis des fautes, même s’il n’était pas au pouvoir dans la période précédent la frappe présidentielle du 25-juillet 2021. Il a soutenu que les islamistes se sont limités à appuyer le gouvernement Mechichi avec le poids qui était le leur au Parlement, sans plus.

D’après le président du mouvement Ennahdha leur plus grande erreur a été d’avoir contribué à faire élire Kaïs Saïed en 2019…

Au sujet du Front du salut, Ghannouchi a déclaré que «la scène politique est le théâtre de plusieurs mutations et changements profonds vers la restructuration des forces de l’opposition». Il a ajouté que leur objectif à tous est «de stopper net les actions du président de la République, de serrer les rangs et d’harmoniser les positions» pour contrer le chef de l’Etat…

Il a martelé que le mouvement a renoncé au pouvoir en 2013, quand la situation politique s’était dégradée et qu’ils avaient opté pour le dialogue national afin de faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation. Il a ajouté que Ennahdha est la seule formation à s’être comportée de la sorte dans toute cette partie de l’Afrique et qu’elle est disposée à persister dans cette voie au nom du sauvetage de la démocratie…

Le chef de file des islamistes a par ailleurs affirmé que les urgences avant le 25-juillet étaient économiques et sociales, pourtant des mois après « le coup d’Etat» aucune amélioration dans ce sens n’a été enregistrée, toujours selon lui…

Au sujet du rôle des institutions militaires et sécuritaires, Ghannouchi est d’avis qu’elles ne font que se soumettre aux directives de Kaïs Saïed vu qu’il est le commandant suprême des forces armées. Mais d’après lui ces institutions ne se dresseront pas contre la volonté populaire quand l’aspiration au changement s’exprimera massivement…

 

 

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