Le nouveau président argentin, Javier Milei entame des réformes économiques radicales. Élu avec une idéologie ultralibérale, Milei a signé un décret visant à déréglementer massivement l’économie argentine, la troisième plus grande d’Amérique latine. Ce décret prévoit de modifier ou d’abroger plus de 300 normes, notamment dans les domaines des loyers, des privatisations et du droit du travail.
Milei a déclaré que ces mesures visaient à reconstruire le pays, à redonner la liberté et l’autonomie aux individus, et à démanteler les régulations qui ont freiné la croissance économique. Parmi les changements significatifs, il a annoncé l’abrogation de la loi sur les loyers pour stimuler le marché immobilier et la privatisation d’entreprises publiques, telles que la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas et le groupe pétrolier YPF, en les transformant en sociétés anonymes.
En outre, Milei a parlé de moderniser le droit du travail pour créer plus d’emplois et de modifier la loi sur les sociétés, permettant aux clubs de football de devenir des sociétés anonymes. D’autres mesures de dérégulation concernent des secteurs variés comme le tourisme, la santé, internet, le transport aérien, la pharmacie, la viticulture et le commerce.
Le décret, publié officiellement, doit être examiné par une commission mixte du Parlement composée de députés et de sénateurs dans les dix jours. Pour être invalidé, il doit être rejeté par les deux chambres du Parlement, où le parti de Milei est minoritaire.
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