Economie

Attirant 42 mille étudiants : Efforts pour développer l’enseignement supérieur privé à l’international

Attirant 42 mille étudiants : Efforts pour développer l’enseignement supérieur privé à l’international

Dans le cadre de ses efforts pour développer les secteurs et filières économiques d’exportation des services, le centre de promotion des exportations (CEPEX) a tenu sa 8ème réunion sectorielle à son siège social à Tunis et l’a consacré à la réflexion sur les axes de promotion du secteur de l’enseignement supérieur privé et de la formation à l’international.

Le CEPEX organise depuis plusieurs semaines des réunions sectorielles pour développer davantage les capacités des entreprises exportatrices tunisiennes qui se déroulent sous la supervision du ministère du commerce et du développement des exportations.

Réunions fructueuses

Elles ont commencé le 4 juillet courant pour se poursuivre jusqu’à la fin du mois et visent l’identification des problèmes et des obstacles rencontrés par les entreprises exportatrices tunisiennes et ce, pour proposer des solutions adéquates outre la programmation de l’organisation d’évènements dédiés.

La réunion qui a été consacrée au secteur de l’enseignement supérieur privé et de la formation s’est tenue en présence d’un certain nombre de professionnels du secteur, des représentants du ministère du commerce et des responsables des institutions et des structures d’appui concernées. Plusieurs recommandations ont été présentées.

Le PDG du CEPEX, Mourad Ben Hassine a passé en revue lors de la réunion, les indicateurs les plus importants concernant la situation et les performances du secteur de l’enseignement supérieur privé et de la formation en 2022.

Réalisations et perspectives

Il a indiqué que le nombre des établissements agréés de l’enseignement supérieur privé est estimé à 81 établissements attirant 42 mille étudiants en 2022, alors que le nombre des étudiants étrangers est de 8315 étudiants (20% du nombre total d’étudiants inscrits), contre 6198 en 2018, dont 7193 étudiants des pays d’Afrique subsaharienne, soit 86% du total des étudiants étrangers contre 71% en 2018.

Dans le domaine de la formation professionnelle, un certain nombre de propositions ont été faites pour encourager le partenariat dans le domaine des centres de formation en Libye et dans les pays d’Afrique Subsaharienne.

Il est à noter que malgré des frais de scolarité relativement élevés, les établissements de l’enseignement supérieur privé jouissent de plus en plus d’une bonne réputation et sont très demandés par surtout les étudiants mal orientés ou ceux qui désirent se spécialiser dans un domaine à employabilité élevée. Ils sont particulièrement très  sollicités par des étudiants africains qui ne peuvent poursuivre leurs études en Europe soit pour des raisons de coûts élevés de la scolarité soit pour des contraintes de visa.

Le secteur de l’enseignement privé s’adapte, innove et se renouvelle constamment. La crise de la covid-19 l’a bien démontré. Il connait très peu de perturbations, de contestations et d’arrêts de cours. Autant de facteurs qui pourraient lui permettre un grand essor.

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