Le Chili fait face à la plus grave catastrophe naturelle de la dernière décennie, avec des incendies de forêt dévastateurs qui ont déjà coûté la vie à 51 personnes dans le centre et le sud du pays.
La série d’incendies, qui s’est intensifiée depuis vendredi, a englouti 43.000 hectares de forêts, notamment dans la région touristique de Valparaiso, connue pour sa station balnéaire de Viña del Mar. Malgré les efforts des pompiers, aidés par des hélicoptères et des avions, une trentaine de foyers restent actifs.
Victimes, dégâts et réactions :
Parmi les zones les plus touchées, le quartier de Villa Independencia à Valparaiso déplore 19 morts. Les dégâts matériels sont également considérables, avec entre 3.000 et 6.000 habitations endommagées ou détruites. La région est plongée dans le chaos, avec des rues jonchées de voitures calcinées et des milliers de résidents découvrant leurs maisons en ruines.
Le président Gabriel Boric a déclaré l’état d’exception pour mobiliser tous les moyens nécessaires face à cette urgence. La ministre de l’Intérieur, Carolina Toha, a souligné que la priorité était de contenir les incendies près des zones urbaines. Les autorités ont également instauré un couvre-feu nocturne et lancé de nouveaux appels à l’évacuation.
Contexte climatique:
Cette catastrophe survient dans un contexte de canicule extrême, avec des températures frôlant les 40 degrés, exacerbées par le phénomène climatique El Niño. Les experts mettent en garde contre l’augmentation de la fréquence et de l’intensité de ces épisodes en raison du réchauffement climatique.
Alors que le Chili lutte contre ces incendies sans précédent, la communauté internationale observe avec inquiétude l’impact du changement climatique sur la fréquence des catastrophes naturelles dans la région.
Le pays se mobilise pour surmonter cette épreuve et appelle à une prise de conscience globale face aux défis climatiques.
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