Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale qui propose des mesures urgentes d’adaptation pour faire face au changement climatique et décarboner le secteur de l’électricité pourraient faire grimper la croissance du PIB à 8,8%.
En revanche, l’inaction pourrait provoquer des pertes de PIB allant jusqu’à 3,4% d’ici 2030 et de 6,4% d’ici 2050 entraînant des pertes annuelles qui devraient se chiffrer à environ 5,6 milliards de dinars, soit environ 1,8 milliards de dollars.
“Les défis climatiques sont là. Les problématiques liées au changement climatique en Tunisie sont très sérieuses. En termes d’opportunités, la transition énergétique et la gestion des risques sont des thématiques importantes”, a souligné aujourd’hui Alexandre Arrobbio, le Représentant Résident de la Banque Mondiale en Tunisie lors de la présentation du rapport.
Les coûts économiques de l’inaction pourraient aussi provoquer des pertes de 14,9% de la valeur ajoutée agricole et de 6,5% du solde du compte courant du pays d’ici 2030.
Des investissements de 55 milliards de dollars sont nécessaires d’ici 2050
Pour décarboniser le secteur de l’énergie, le rapport de la Banque mondiale estimé à 34 677 millions de dollars les investissements cumulés (publics et privés) nécessaires.
Pour accroître la résilience face à l’élévation du niveau de la mer aux inondations, 2 230 millions de dollars d’investissements publics et privés cumulés sont nécessaires à l’horizon 2050.
Pour remédier à la pénurie d’eau, les investissements publics et privés cumulés nécessaires sont estimés à 17 055 millions de dollars.
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