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Clandestin algérien à Paris-Orly : 12 têtes tombent dont celle du patron de la Sécurité nationale

Clandestin algérien à Paris-Orly : 12 têtes tombent dont celle du patron de la Sécurité nationale

Farid Zineddine Bencheikh n’est plus le patron de la Sécurité nationale (DGSN), il a été démis de ses fonctions par le président Abdelmadjid Tebboune et remplacé ce lundi 8 janvier par Ali Badaoui, a annoncé la Télévision algérienne. On ne sait pas officiellement si sa disgrâce est liée à la découverte du jeune “harraga” (clandestin) algérien dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie à l’aéroport d’Orly, en région parisienne…

Ce qu’on sait c’est que son limogeage intervient après le déballage explosif de l’enquête autour de cet incident qui s’est produit le 28 décembre dernier. Agé de 20 à 30 ans Mehdi F. a passé une heure et demi dans des conditions dantesques. A l’arrivée à Paris-Orly on l’a trouvé dans un état d’hypothermie très avancée. L’affaire a fait grand bruit en Algérie et en France. Inutile de vous dire que la présidence algérienne n’a pas du tout apprécié cette mauvaise publicité, en ces temps de tempête diplomatique entre les deux pays.

Jeudi dernier le cabinet du président Tebboune a livré dans un communiqué les premières conclusions de l’enquête. La sécurité autour des aéroports algériens est clairement mise en cause, d’autant plus que ce n’est pas le premier incident de ce type dans des lieux censés être très sécurisés. Dans son texte la présidence de la République a pointé la «responsabilité directe» d’agents et officiers de la police à l’aéroport d’Oran ainsi que d’un technicien d’Air Algérie. La présidence a averti : «des procédures administratives particulières seront alors suivies, incluant les responsables régionaux et centraux de la Direction générale de la sûreté nationale».

Ce lundi la Cour d’Oran a fait savoir que 11 personnes dont des gradés de la police ont été incarcérés dans le cadre de cette affaire. Donc il n’est pas dit que les ennuis de Bencheikh, en place depuis le 15 mars 2021, sont terminés. On le sait, le chef de l’Etat algérien ne fait jamais dans la demi-mesure quand il frappe

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