La société suisse « Global Risk Profile » (GRP) vient de publier l’Indice Global de Corruption (GCI) 2021. Il s’agit de la quatrième édition de cet indice, permettant l’évaluation et l’analyse comparative du niveau de corruption et d’autres crimes en col blanc – tels que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme – à travers le monde, indique la société.
Il a été noté que la version du GCI de cette année incluent de nouvelles mesures de risque, le sous-indice « Crimes en col blanc » est enrichi de données supplémentaires sur le secret bancaire, les sanctions, la coopération internationale et la transparence vis-à-vis des bénéficiaires effectifs.
Par ailleurs, l’édition 2021 est la première, note-t-on, à utiliser des données collectées après la déclaration de la pandémie de Covid-19. Bien qu’un effet causal ne puisse être inféré, la crise sanitaire s’accompagne d’une perception de corruption plus élevée et d’une baisse générale de l’efficience des gouvernements, entre 2020 et 2021, assure GRP.
Le continent européen offre toujours, selon le classement, la meilleure performance régionale (29.7), loin devant l’Océanie (39.6) et l’Amérique du Nord (43.6). Les meilleures performances par région reviennent au Canada pour l’Amérique du Nord, l’Uruguay pour l’Amérique du Sud, la Finlande pour l’Europe, l’Ile Maurice pour l’Afrique, Singapour pour l’Asie et la Nouvelle-Zélande pour l’Océanie.
En bas de l’échelle, se retrouve la République démocratique du Congo, le Yémen, la Libye, la Syrie et la Corée du Nord, en dernière position du GCI.
La Tunisie est classée mondialement à la 83ème position au niveau du GCI 2021 qui couvre 196 pays et territoires, pour un score de 43.48 sur 100, ce qui la met dans la classe « moyenne » du risque de corruption. Le pays est classé 8ème en Afrique et 7ème au Moyen Orient et en Afrique du nord.
Depuis 2018, l’Indice Global de Corruption (GCI) mesure la corruption publique et privée (tenant compte à la fois de la perception et l’expérience) ainsi que d’autres crimes en col blanc, tels que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
La quatrième édition du GCI offre un score, un rang et une évaluation de risques pour 196 pays et territoires : Elle s’appuie sur un ensemble de 43 variables, dont les données ont été mises à jour pour l’année 2021.
Récemment une étude sur la corruption en Tunisie réalisée par le centre international pour la lutte contre la corruption a évoqué une exagération du phénomène de la corruption en Tunisie notamment par les médias et dans l’esprit des Tunisiens et son instrumentalisation politique ce qui nuit sensiblement à l’image du pays.
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