L’avocat et ancien ministre nahdhaoui Samir Dilou a énergiquement plaidé hier la cause de sa brochette de clients, accusés de complot présumé contre la sûreté de l’Etat. Il a argué, sur une radio privée, que rien de compromettant n’a été trouvé dans les téléphones des personnalités politiques incarcérées, que les dossiers sont vides et que les procès verbaux se répètent. La Chambre d’accusation, en charge des affaires terroristes auprès de la Cour d’appel de Tunis, ne l’entend pas du tout de cette oreille…
Pour la énième fois la demande de libération des accusés introduite par le Comité de défense a été déboutée. En conséquence leur séjour carcéral se poursuit. La même Chambre a également rejeté une requête pour lever une interdiction de voyage et d’aller sur les lieux publics, qui frappe l’un des accusés, rapporte Mosaïque FM ce jeudi 23 novembre…
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