Politique

Des sénateurs américains condamnent la dissolution du Parlement et pointent un retour en arrière

Des sénateurs américains condamnent la dissolution du Parlement et pointent un retour en arrière

 

 

D’après un communiqué publié sur le site officiel du ministère américain des Affaires Etrangères, les représentants Gregory Meeks (DN.Y.) et Michael McCaul (R-Texas), président et membre de la commission des affaires étrangères de la Chambre, ont été rejoints par les sénateurs américains Bob Menendez (DN.J.) et Jim Risch ( R-Idaho), président et membre de la commission des relations extérieures du Sénat, pour condamner la tentative du président tunisien Saïed de dissoudre l’Assemblée des représentants du Peuple, l’organe parlementaire tunisien, qui est la dernière décision d’une série de mesures préoccupantes qui menacent les institutions démocratiques tunisiennes et laissent présager une nouvelle détérioration de l’état de droit :

Nous condamnons la tentative du président Saied de dissoudre l’organe parlementaire tunisien, l’Assemblée des représentants, quelques heures après sa réunion pour suspendre les mesures exceptionnelles qui ont élargi les pouvoirs exécutifs à partir de juillet 2021.

La Tunisie a fait des progrès remarquables vers la mise en place d’un cadre solide pour une politique inclusive et pluraliste qui règne depuis 2011. Aujourd’hui, cependant, nous assistons à des mesures préoccupantes qui menacent les institutions démocratiques tunisiennes et laissent présager une nouvelle détérioration de l’État de droit : la poursuite de la consolidation du pouvoir du président Saied, la destitution du Conseil supérieur de la magistrature tunisien, les efforts visant à restreindre les organisations de la société civile , et désormais d’éventuelles menaces d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de parlementaires, tout indique un retour en arrière.

  La relation bilatérale américano-tunisienne de longue date est liée par un engagement envers les principes de la gouvernance démocratique. Le président Saied doit rétablir l’État de droit démocratique et cesser toute ingérence dans le parlement. Nous demandons instamment au président Saied de respecter les institutions démocratiques de la Tunisie et de permettre la liberté d’association et d’expression comme stipulé dans la constitution tunisienne. En outre, nous exhortons le président Saied à travailler de manière constructive avec tous les Tunisiens, y compris les parlementaires et la communauté de la société civile tunisienne, pour faire avancer un processus de réforme inclusif et transparent” lit-on dans le même communiqué.

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