Une suspension inattendue
La compagnie pétrolière italienne Eni a été contrainte de retirer sa plateforme de forage, le Saipem Santorini, du champ de gaz égyptien de Zohr, marquant un arrêt complet des opérations de développement sur le site.
Cette décision fait suite à l’échec des négociations concernant le paiement d’une créance de 1,6 milliard de dollars que le gouvernement égyptien doit à l’entreprise.
Des paiements en suspens
Bien que l’Égypte ait déjà versé 270 millions de dollars à Eni, une somme substantielle reste impayée, affectant gravement la poursuite des opérations.
En réponse à cette situation, les autorités égyptiennes ont exprimé leur intention de régler 20% des dettes dues aux compagnies pétrolières étrangères, qui s’élèvent à 4,5 milliards de dollars, dès juin prochain.
Cette annonce intervient après le paiement de 1,5 milliard de dollars en mars, facilité par une reprise économique due à un accord récent avec le Fonds Monétaire International.
Conséquences immédiates sur le terrain
Le développement de Zohr, qui était prévu pour inclure la redéfinition de deux puits et le développement de nouveaux sites, est désormais complètement à l’arrêt.
Ce champ, découvert il y a environ neuf ans, a vu sa production diminuer considérablement au cours des cinq derniers mois, avec une production quotidienne tombant à 1.9 milliard de pieds cubes de gaz.
Impacts sur la production nationale
La réduction de la production à Zohr a entraîné une baisse continue de la production de gaz naturel en Égypte pour le sixième trimestre consécutif.
Entre janvier et mars 2024, la production totale de gaz a chuté significativement, accentuant les défis énergétiques du pays.
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