Requinqué par l’entrée en activité des deux stations photovoltaïques à Tataouine, qui étaient paralysées depuis 2 ans par le banditisme syndical qui sévissait à la STEG, le géant italien ENI se remet à rêver. Le vice-président de la compagnie italienne d’hydrocarbures, Brusco Guido, a confié que son groupe compte bien monter en puissance en Tunisie pour être au niveau du gros potentiel en matières d’énergies renouvelables…
Non seulement le ténor italien va rester en Tunisie mais elle va aussi mettre à profit la conjoncture internationale marquée par une crise énergétique aiguë pour grossir le flux de ses investissements en Tunisie. L’entrepreneur italien en a donné l’assurance à la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, lors de leur rencontre du 5 juillet 2022 à la Kasbah, rapporte une radio privée…
Le groupe italien projette également de renforcer ses liens avec les pays africains…
Bouden a formulé le voeu de voir le partenaire italien installer des pôles d’excellence dans le domaine énergétique, lesquels aideront le gouvernorat de Tataouine à hausser le niveau de l’industrie locale…
Bon, il en faudra beaucoup plus pour atteindre le niveau du numéro 1 en Afrique pour l’énergie verte, le Maroc, mais l’essentiel est de tourner la page du blocage à la STEG et d’avancer. La Tunisie peut et doit faire nettement mieux que les 3% d’énergies renouvelables dans le total produit localement. Le pays a pris des engagements à l’international dans ce sens, il doit prendre sa part dans la réduction des énergies polluantes qui font un mal fou à notre environnement. La Tunisie, avec ses sécheresses cycliques et ses inondations, ne le sait que trop…
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