Opérations d’espionnage intensifiées
Selon le site britannique spécialisé “Declassified”, l’armée britannique a effectué 200 missions de surveillance aérienne au-dessus de Gaza depuis le 3 décembre dernier, soutenant ainsi Israël dans ses opérations.
Le gouvernement britannique, tout en refusant de divulguer des détails spécifiques sur ces vols, n’a pas nié leur existence. Ce rythme soutenu, une mission par jour en moyenne, soulève des questions sur l’implication directe du Royaume-Uni dans le conflit israélo-palestinien.
Impact et implications
La majorité de ces missions de reconnaissance aérienne a été lancée depuis la base aérienne britannique RAF Akrotiri à Chypre, avec des avions volant environ six heures par mission. L’activité a atteint son apogée en mars avec 44 missions recensées.
Ces opérations ont été menées en dépit des affirmations de non-engagement dans des actions combatives, affirmant que ces vols étaient destinés uniquement à localiser des otages.
Controverses et critiques
L’implication du Royaume-Uni a été critiquée tant sur le plan national qu’international. Des questions ont été soulevées quant à la possibilité que ces missions aient également servi à collecter des renseignements pour Israël, notamment après que des drones britanniques aient été repérés au-dessus de zones où des attaques israéliennes étaient en cours.
De plus, le site rapporte que lors d’une mission, des avions britanniques étaient présents lorsqu’une frappe israélienne a tué trois travailleurs humanitaires britanniques à Gaza, soulevant des doutes sur la neutralité et les objectifs réels de ces missions.
Réactions officielles et interrogations
Face à des questions parlementaires, le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a régulièrement esquivé ou donné des réponses évasives concernant le partage des informations recueillies avec la Cour Pénale Internationale, notamment en ce qui concerne des preuves de possibles crimes de guerre.
Le ministère de la Défense continue de justifier les vols en affirmant qu’ils sont strictement destinés à des opérations de localisation d’otages, une réponse qui n’apaise pas les critiques concernant l’ampleur des missions et leurs timings.
Une politique sous surveillance
Le nombre élevé de missions de reconnaissance et le manque de transparence sur leurs véritables objectifs posent des questions cruciales sur le rôle du Royaume-Uni dans le conflit israélo-palestinien.
Cette situation complexe continue de faire l’objet de scrutins et pourrait influencer les relations internationales du Royaume-Uni avec ses alliés ainsi qu’avec les organisations de défense des droits humains.
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