Une amélioration des performances énergétiques des moyens de production électrique a été enregistrée avec un net progrès au niveau de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) contre une dégradation au niveau des producteurs privés, révèlent un recueil de données élaboré par l’Observatoire National des Energies et des Mines (ONEM).
« Tunisie Numérique » a pu se procurer en exclusivité du recueil de l’ONEM qui indique dans ce contexte l’enregistrement d’une baisse de la production nationale d’électricité de 3% tout en soulignant la non-utilisation de fuel pour la production électrique en 2016-2022 et ce, parallèlement à la hausse remarquable des importations d’électricité à la suite de limitation des achats de gaz algérien.
Au niveau de l’approvisionnement, on note l’entrée en production de la nouvelle centrale à cycle combiné de Rades « c » d’une capacité additionnelle de 450 MW environ alors que la centrale IPP-Rades – en arrêt à partir du mois de juin 2022 – a intégré le parc de la STEG sachant que le parc électrique se base sur les cycles combinés à hauteur de 42%.
Cependant et d’après les indicateurs du recueil de l’ONEM, un nouveau record de pointe électrique a été enregistrée courant septembre 2022 à 4677 Méga Watt (MW). Ces indicateurs montrent aussi la baisse de la demande du secteur électrique de 9% contre la hausse de la demande hors production électrique de 8% notamment au niveau des clients haute pression.
Le document de l’observatoire se veut comme un recueil des données clés du secteur de l’énergie visant à apporter un éclairage concis sur l’évolution des principaux indicateurs énergétiques relatifs à l’année 2022.
Ce recueil se veut, à cet effet, comme un outil dédié aux décideurs, aux responsables du secteur de l’énergie, aux principaux opérateurs économiques ainsi qu’à un large éventail d’utilisateurs finaux. Il est conçu par l’ONEM qui œuvre pour qu’il soit utile à tous les lecteurs potentiels et demeureront ouverts à toutes éventuelles remarques et suggestions.
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