Incontournable pour l’organisme, la vitamine D joue un rôle majeur dans la qualité des tissus osseux et musculaires. Elle est également essentielle pour le renforcement de notre système immunitaire.
En hiver, l’importance de la vitamine D augmente car l’exposition au soleil diminue.
Alors qu’environ 80 % de la population française serait en manque de vitamine D, la question est : faut-il avoir recours à une supplémentation durant l’hiver ?
Les carences en vitamine D sont courantes pendant cette saison, il est donc essentiel de maintenir des niveaux adéquats via l’alimentation et, si nécessaire, des suppléments .
Vitamine D : comment s’en procurer ?
La vitamine D est principalement fabriquée par la peau sous l’action des U.V. Le soleil est donc la principale source de vitamine D : on estime même que le soleil couvre 80 % de nos besoins en vitamine D.
C’est pourquoi il est recommandé de s’exposer les avant-bras, le visage et le cou sans crème solaire, durant une quinzaine de minutes par jour, et ce, dès que possible.
Outre le soleil, la vitamine D peut aussi se trouver dans l’alimentation ! On en trouve principalement dans les poissons gras, les produits laitiers, certains champignons, le jaune d’œuf, le chocolat noir, le beurre et la margarine…
Pour autant, on estime que les apports en vitamine D à travers l’alimentation ne constituent que 10 à 20 % de nos besoins.
80 % de la population française en manque de vitamine D
Selon l’Académie de Médecine, près de 80 % de la population française serait déficiente ou carencée en vitamine D.
En effet, l’Académie considère qu’un taux de vitamine D doit être au moins égal à 30 nanogramme/millilitre (ng/ml ou 75 nmol/L). Pour rappel, le taux se mesure par le biais d’une prise de sang.
Faut-il se supplémenter en vitamine D durant l’hiver ?
Face à ce constat, on se demande donc s’il faut avoir recours à des compléments alimentaires contenant de la vitamine D durant l’hiver.
Dans un avis récemment publié, le Haut Conseil de la santé publique ne recommande pas de supplémentation en vitamine D pour la population générale adulte.
Selon les experts, aucune étude scientifique solide n’a démontré son intérêt chez les adultes en bonne santé.
De la même façon, il est déconseillé de prendre de la vitamine D en automédication. D’autant plus qu’il ne faut pas négliger les risques de surdosage !
En effet, des apports trop élevés en vitamine D peuvent provoquer de multiples troubles (maux de tête, nausée, vomissements, perte de poids, fatigue intense…) ainsi qu’une hypercalcémie entraînant la calcification de certains tissus. Cela peut avoir des conséquences cardiologiques et rénales.
La supplémentation de vitamine D doit uniquement concerner les populations carencées ou les personnes particulièrement à risque de carence en vitamine D. Par exemple, les personnes âgées (qui synthétisent moins bien la vitamine D), les personnes obèses, les individus à peau très pigmentée…
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