Le Premier ministre, Jean Castex, s’est retiré sur la pointe des pieds après presque deux ans de bons et loyaux services, une suite logique après l’élection présidentielle d’avril dernier. Qui pour lui succéder ? C’est le grand mystère pour le moment, même si le nom d’Elisabeth Borne, ministre du Travail, est en pole position, selon L’Humanité, BFM TV et Le Monde…
Castex, en bon soldat – c’est aussi pour ça que l’omniprésent président Emmanuel Macron l’avait choisi -, a joué les prolongations, le temps que son patron fixe son choix. Il est vrai que les successeurs ne se bousculent pas au portillon car cette affaire pourrait déboucher sur un simple “CDD“, jusqu’aux législatives de juin prochain…
“Grande tension avant la nomination de mon prédécesseur. Sera-t-elle de droite ou bien de droite ? Personne ne veut le job. C’est un CDD de mission d’intérim“. C’est ce qu’a balancé sur Twitter ce lundi 16 mai celui qui ne cache pas son gros appétit pour le poste de Premier ministre depuis sa performance du 10 avril dernier : Jean-Luc Mélenchon. Celui qui a raté de près peu la deuxième marche pour accéder au deuxième tour de la présidentielle rêve de prendre sa revanche aux législatives. Il rêve surtout d’imposer à Macron une cohabitation qui lui pourrirait la vie, comme Lionel Jospin l’avait fait à Jacques Chirac (1997-2002) ou encore Chirac à François Mitterrand (1986-1988)…
Mais Matignon Mélenchon devra le mériter. Ça part bien puisqu’il a fait le vide à gauche en convainquant socialistes, verts et communistes de se ranger derrière lui. Mais les jeux sont loin d’être faits, à en croire les sondages la “Renaissance” de Macron (ex-La République en Marche) pourrait rafler la mise, ce qui serait synonyme de retraite forcée pour Mélenchon, à 70 ans bien tassés…
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