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France-Le MI l’assume : Des policiers avec des casiers judiciaires, comme les voyous

France-Le MI l’assume : Des policiers avec des casiers judiciaires, comme les voyous

C’est le dernier scandale en date au sein de la Police nationale : Deux agents limogés suite à une peine de 15 mois de prison avec sursis, pour «violences volontaires en réunion», ont repris du service, par la seule volonté du syndicat Alliance. C’est la révélation explosive du magazine “Complément d’enquête”, qui passera ce jeudi 1er novembre à 23 heures sur France 2

Ce rebondissement qui n’honore pas l’institution, on le doit au secrétaire général du syndicat policier, Fabien Vanhemelryck. Après son intense lobbying, les deux agents condamnés et qui n’auraient jamais dû remettre l’uniforme ont été réintégrés au commissariat de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques…

Rappel des faits : En octobre 2019, un adolescent de 16 ans est arrêté et ramené au poste. Il était ivre et avait sur lui une matraque. Malgré les menottes l’individu a commencé à s’agiter, il a même débité des insultes en direction des policiers. C’est alors que les deux agents incriminés, qui étaient censés garder leur calme face à la provocation – c’est ce qu’on leur apprend à l’école de police -, se mettent à lui administrer gifles, coups de poing et de pied. Lionel D. et Jean-Christophe V. ont même piétiné le jeune homme menotté et lui ont craché dessus…

La conséquence de ce tabassage en règle : Des blessures multiples et un tympan perforé. Manque de chance pour les agents indélicats, leur délit, qui a duré 13 minutes, a été capté par la caméra piéton d’un autre policier. Le film a atterri sur le bureau du magistrat. Les deux policiers ont été jugés en appel en juillet 2021, ils ont écopé de 15 mois de prison avec sursis, d’une amende et d’une peine d’inéligibilité qui a acté leur radiation définitive de la police. Mais patatras : ils reviennent…

On a donc désormais des policiers avec des casiers judiciaires, exactement comme les voyous qu’ils mettent derrière les barreaux. L’opprobre sur tout le corps des forces de l’ordre. «Les faits ont été considérés comme une erreur de parcours isolée». C’est tout ce que le ministère de l’Intérieur (MI) a trouvé à dire sur France 2. Les temps changent…

 

 

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