Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a pris la décision d’interdire deux manifestations pro-palestiniennes qui étaient prévues le jeudi 12 octobre à Paris, invoquant des préoccupations liées aux risques de troubles à l’ordre public. Cette annonce a été faite par la préfecture de police de Paris à l’Agence France-Presse (AFP) mardi soir.
Ces manifestations étaient initialement prévues pour se dérouler sur la Place de la République à 18 heures. Les appels à manifester provenaient du “Collectif national pour une paix juste et durable en Palestine” ainsi que de l’association “France Palestine solidarité”. Les deux organisations soutiennent la cause palestinienne et appellent à la fin du blocus de Gaza imposé par le gouvernement israélien.
La décision de la préfecture de police intervient alors que des manifestations pro-palestiniennes ont été interdites récemment dans d’autres villes françaises, notamment à Marseille et à Lyon. Ces interdictions ont été justifiées par le risque de troubles à l’ordre public.
Malgré l’interdiction, la Confédération Générale du Travail (CGT) a maintenu un rassemblement à Marseille le mardi pour exprimer son soutien au peuple palestinien dans son combat contre l’État d’Israël. Un autre rassemblement a eu lieu à Lyon le lundi 9 octobre, où environ 150 personnes se sont réunies sur la Place Gabriel-Péri malgré l’interdiction de la préfecture.
Ces interdictions et rassemblements ont lieu dans un contexte de fortes tensions liées à l’offensive du Hamas et à la guerre en cours entre Gaza et Israël. Le bilan des victimes de ces événements continue de s’alourdir, alimentant les inquiétudes et les mobilisations dans de nombreuses régions du monde.
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