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Démission d’une porte-parole du Département d’État américain en protestation contre la politique à Gaza

Démission d’une porte-parole du Département d’État américain en protestation contre la politique à Gaza

Dans un geste marquant une dissension au sein du Département d’État américain, Hala Gharit, porte-parole arabophone, a annoncé sa démission jeudi, protestant contre la politique des États-Unis vis-à-vis de la guerre à Gaza.

Cette démission s’ajoute à une série de sorties similaires au sein du gouvernement américain, reflétant une fracture croissante sur l’approche de Washington dans le conflit israélo-palestinien.

Contexte de la démission :

Hala Gharit, également vice-directrice du Centre médiatique régional à Dubaï, a servi au Département d’État pendant près de deux décennies. Sur LinkedIn, elle a exprimé son mécontentement : « J’ai démissionné en avril 2024 après 18 ans de service distingué, en protestation contre la politique des États-Unis envers Gaza. »

Lors d’une conférence de presse, un porte-parole du Département a souligné que l’administration offre des canaux pour que les employés expriment leurs désaccords avec les politiques gouvernementales.

Autres démissions notables :

La démission de Gharit n’est pas un cas isolé. Anil Shelin du Bureau des droits de l’homme et Josh Pol du Département d’État ont également quitté leurs postes en signe de protestation. Tarek Habash, un haut fonctionnaire du département de l’Éducation d’origine palestinienne, a démissionné en janvier dernier.

Réactions et critiques internationales :

Les États-Unis ont fait face à des critiques internationales accrues pour leur soutien à Israël pendant le conflit à Gaza, qui a coûté la vie à plus de 34 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et a engendré une crise humanitaire.

Plus de mille officiels de l’Agence américaine pour le développement international ont signé une lettre ouverte appelant à un cessez-le-feu immédiat.

Conséquences et tensions internes :

Les rapports indiquent des signes de division au sein de l’administration Biden, exacerbés par l’augmentation du nombre de victimes.

Des critiques internes ont été formulées via la “chaîne de dissidence” du Département, et les actions militaires ont également provoqué des protestations anti-guerre à travers les États-Unis.

Ces événements mettent en lumière les dilemmes éthiques et politiques auxquels sont confrontés les fonctionnaires américains dans un contexte de politique étrangère de plus en plus contestée.

 

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