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France : Première grosse grève pour Gabriel Attal, la boulette de sa ministre coûtera cher

France : Première grosse grève pour Gabriel Attal, la boulette de sa ministre coûtera cher

La première boulette de la nouvelle ministre de l’Éducation et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra,  coûtera cher au gouvernement de Gabriel Attal : La première grève des enseignants en 2024 et certainement pas la dernière. Rappelons que le tout premier déplacement de la ministre à Dijon a été émaillé par une bourde communicationnelle majeure : Elle a avoué avoir sorti ses enfants de l’école publique pour les placer dans une école privée (et pas n’importe laquelle, le collège-lycée Stanislas) à cause du “paquet d’heures non remplacées” dans les établissements publics…

Les syndicats d’enseignants, très prompts à la bagarre, tiennent leur motif pour annoncer la couleur à la nouvelle équipe gouvernementale. La “provocation” et le “mépris” de la ministre ne passeront pas. Certes la grève avait déjà été annoncée pour le 1er février prochain, au nom des salaires et des conditions de travail du corps enseignant, mais l’actualité malheureuse de Mme Oudéa-Castéra a modifié l’ordre du jour. Ce sera aussi un débrayage pour dénoncer la “violente charge contre l’enseignement public“.

Par ailleurs le Syndicat national des enseignements de second degré (SNES) et le FSU annoncent un mouvement mobilisant “d’autres organisations syndicales“, tel que l’indique un communiqué de presse publié hier vendredi 13 janvier.

Le Fnec-FP-FO s’est aussi insurgé contre le “mépris insupportable” et a appelé à une grève et à “manifester sous les fenêtres” du ministère le 25 janvier.

Pour la ministre, qui a vite pris conscience des déflagrations suite à sa première sortie, a dit à l’Agence France Presse (AFP) qu’elle regrette  d’avoir pu “blesser certains enseignants” de l’école publique. Le Premier ministre, qui a brièvement occupé ce poste – à peine 5 mois – tente de déminer le terrain et sauver sa ministre en pointant “l’hypocrisie” qui entoure cette affaire…

La ministre s’est exprimée en transparence sur les choix qui ont été les siens (…). Pour ce qui est de la question des absences non remplacées, je trouve qu’il y a beaucoup d’hypocrisie chez certains commentateurs ou chez certains politiques“, a déclaré Gabriel Attal. Mais il n’est pas certain que ça suffise à calmer des syndicats incandescents décidés à en découdre avec le gouvernement, même s’il faut pour cela monter en épingle la bourde de leur ministre.

 

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