Le chef du gouvernement français Gabriel Attal a annoncé que le gouvernement français allait saisir la justice suite à une mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris, où des étudiants ont été accusés d’actes antisémites le 12 mars.
La manifestation, partie d’une “journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine”, a conduit à des affrontements verbaux, notamment à l’encontre des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), dont une étudiante s’est vu refuser l’accès à l’amphithéâtre.
Le président Emmanuel Macron a qualifié les propos tenus lors de l’événement d'”inqualifiables et parfaitement intolérables”, soulignant que l’autonomie des universités ne justifiait pas de tels comportements.
La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a pris des témoignages et la direction de Sciences Po envisage des sanctions disciplinaires.
La position immédiate du gouvernement, loin d’apaiser la tension, souligne la perception d’une France nouvelle moins juste, selon certains.
Des personnalités politiques et associatives ont exprimé leur soutien à la mobilisation étudiante contre le génocide en cours à Gaza, tandis que d’autres dénoncent un acte d’antisémitisme.
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