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Gaz algérien : le Maroc a beaucoup bougé et ça paye

Gaz algérien : le Maroc a beaucoup bougé et ça paye

Depuis le 31 octobre 2021, le Maroc cherchait à résorber le trou de quelque 1 milliard de mètres cube de gaz qui tombait dans son escarcelle, au titre de droit de passage du gazoduc Maghreb-Europe (GME, du gaz algérien). L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), propriétaire et exploitant du GME, a fait savoir hier mardi 15 mars qu’il a scellé un accord avec le britannique Sound Energy. Avec ce contrat le champ Tendrara sera relié au GME, à travers un nouveau gazoduc qui s’étalera sur 120 km. Avec ce dispositif une partie des problèmes du royaume sera réglée…

Il se dit aussi que Rabat est à deux doigts de trouver un arrangement avec Madrid pour que le flux du GME soit redirigé vers le Maroc, ce qui lui permettra de couvrir 10% de ses besoins énergétiques.

A noter que les centrales thermiques de Aïn Beni Mathar et de Tahaddart, paralysées depuis la rupture du contrat maroco-algérien, vont recevoir de nouveau du gaz naturel. Ces deux unités pèsent 10% dans le mix électrique marocain.

Au sujet de la convention avec l’Espagne, le communiqué de l’ONHYM n’en dit pas plus. Il faudra se contenter de la dernière sortie du ministère de la Transition énergétique : “Les négociations sont d’ordre technique entre l’Office national des hydrocarbures et des mines et son homologue, l’opérateur du réseau espagnol, Enagas. Il s’agit de la pression du pipe, des volumes journaliers. (…) Dès que nous aurons signé, on informera le public”, rapporte TelQuel

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