Décidément les biens confisqués auront été des proies faciles et très juteuses pour ceux que la morale n’étouffe pas. La chambre spécialisée en charge des affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a décidé de traduire le directeur général de deux sociétés confisquées et un investisseur étranger devant la Chambre criminelle relevant du Tribunal de première instance de Tunis. Eux aussi sont accusés de mauvaise gestion et autres crimes et délits contre l’administration, rapporte Mosaïque FM ce lundi 22 janvier…
Le premier suspect a été placé à la tête de deux sociétés confisquées qui étaient contrôlées par l’un des membres du clan de feu le président Zine el-Abidine Ben Ali. Sauf qu’il pilotait déjà une société concurrente, il a alors eu une idée diabolique – et très coûteuse pour les caisses publiques : il a sciemment organisé de grosses pertes financières pour les entreprises qu’on lui a confiées afin de les faire couler et maintenir à flot sa société.
L’investisseur étranger n’a pas fait mieux non plus puisqu’il était membre du Conseil d’administration de l’une des deux sociétés confisquées et a aidé l’accusé dans sa sinistre besogne. Leurs magouilles présumées leur coûteront cher, l’épée de la Justice ne les ratera pas…
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