Après les défaillances des services de renseignement et de l’armée israéliens avant et après l’attaque du 7 octobre, des ratés que le Premier ministre Benjamin Netanyahu payera cher plus tard, voici un autre méga scandale qui lui aussi aura forcément des conséquences : Tsahal a tiré sur des concitoyens qu’il était venu sauver quand le Hamas a frappé. C’est le très sérieux journal local Haaretz qui l’a rapporté hier samedi 18 novembre, sans indiquer le nombre de civils abattus par l’hélicoptère de l’armée.
D’après la police israélienne 360 festivaliers dont 260 Israéliens ont trouvé la mort lors de l’attaque contre ce rassemblement festif tout près de la frontière avec la bande de Gaza, alors que cette dernière vit dans les conditions que l’on sait depuis des décennies. D’après le journal israélien, qui reprend une enquête de la police, les combattants palestiniens ne savaient pas qu’un festival de musique était organisé aux abords de la bande de Gaza. Les assaillants l’auraient découvert le jour même…
Et quand l’hélicoptère militaire israélien a débarqué sur les lieux il a tiré tous azimuts, touchant aussi bien les membres du Hamas que les participants à ce festival.
C’est la première fois que la police israélienne reconnait que l’armée a ouvert le feu sur ses concitoyens. D’autres rapports déballés par les médias israéliens accusent les forces israéliennes d’avoir fait feu sur des Israéliens à Beeri, une colonie nichée près de la bande de Gaza, lors de l’assaut du 7 octobre dernier.
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