Economie

Journées de l’entreprise : l’économie souterraine en débat

Journées de l’entreprise : l’économie souterraine en débat

La 37e édition des journées de l’entreprise vient de démarrer hier jeudi 7 décembre 2023. Organisées par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) en partenariat avec la fondation Friedrich Neumann, ces journées représentent un rendez-vous permettant aux chefs d’entreprises, responsables et experts de débattre plusieurs questions économiques intéressant l’entreprise en Tunisie dont l’informalité.

Au fait, une session des journées de l’entreprise se focalisera sur l’économie souterraine à travers l’analyse de ses trois compartiments qui se complètent et interagissent entre eux à savoir la contrebande qui représente une pratique illégale et un manque à gagner pour les recettes fiscales de l’Etat, ce fléau n’a pas pu être maitrisé.

Les deux autres modalités de l’informalité qui seront traitées, d’après la note conceptuelle des journées, sont l’économie grise à partir des pratiques de vente sans factures et sans déclarations ainsi que l’économie de rue qui représente la forme la plus apparente de l’économie informelle.

On note, à ce titre, que la contrebande persévère en Tunisie pendant des décennies et les efforts déployés pour la contenir ou la combattre ont été anéantis. Plusieurs études, propositions de solutions et d’actions ont été longuement débattues et des expériences de pays similaires ont été aussi partagées.

Les débats ne vont porter ni sur le constat, ni sur les propositions de solutions mais sur la manière, l’approche et la démarche de la mise en place sous l’hypothèse d’un consensus sur les objectifs à fixer. La même démarche sera aussi adoptée pour discuter de l’économie grise et l’évasion fiscale qui a été prise en compte dans la réforme fiscale de 2013, et dont la caisse enregistreuse connectée objet de la loi des finances de 2014 est le meilleur exemple d’échec de mise en place.

Toujours d’après la note conceptuelle, les expériences internationales le montrent bien, les pays qui ont initié la réforme et essayé des solutions même si elles ont échoué se trouvent dans une meilleure situation que les autres.

Les journées seront une occasion, selon l’IACE, pour les opérateurs économiques, responsables politiques, experts et cadres de l’administration d’identifier les actions à entreprendre pour entamer la mise en œuvre, sans plus attendre, des mesures et les réformes nécessaires pour remédier à l’informalité.

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