Le président de la République Kais Saied a pris l’avion le 17 Février pour se rendre à Bruxelles dans le but de participer aux travaux du 6e Sommet de l’UA-UE qui verra la participation de 80 Chefs d’Etat et de gouvernements venant de toutes parts du monde.
Les Tunisiens ont placé beaucoup d’espoirs sur cette visite et souhaitent que Saied serait en mesure de décrocher des accords et des investissements pour le pays qui fait face déjà à plusieurs difficultés.
Des aides, des projets ou des prêts dans n’importe quel domaine seront, sans doute, bénéfiques pour le pays. Face à des attaques, des critiques multiples et une campagne sous le signe du doute, le Chef de l’Etat a une occasion en or pour vendre la Tunisie.
Cette fois-ci, la balle est dans son camp.
Sa visite était suivie de près par les observateurs nationaux et internationaux puisque les déplacements du président depuis son arrivée à Carthage se comptent sur les doigts d’une main.
Dès son arrivée à Bruxelles où se déroulent les travaux du Sommet, une polémique a été déclenchée sur fond de ses déclarations à des journalistes étrangères parsemées d’‘erreurs de protocole.
Concentré sur ses objectifs, Saied s’est engagé à mener une série de rencontres avec des responsables étrangers dont le président nigérien, le chancelier autrichien, le Chef du gouvernement espagnol et la présidente du Parlement européen.
D’après les communiqués publiés sur la page officielle de la présidence de la République, Saied est revenu dans toutes ces rencontres sur les raisons derrière la mise en place des mesures exceptionnelles tout en réitérant son attachement à respecter l’Etat de droit, les principes de la démocratie, les valeurs des droits de l’Homme, de la liberté ainsi que l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Une chose normale compte tenu des réactions des différentes parties internationales ayant exprimé leur préoccupation face à la démission du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’émission d’un décret-loi pour la création d’un organe juridique provisoire à sa place et ce, malgré la dénonciation des magistrats; Un message qui a été clairement véhiculé par la présidente du Parlement européen dans un tweet partagé aujourd’hui.
” J’ai parlé avec le président Kais Saied sur l’importance du retour à une démocratie parlementaire efficace et un équilibre institutionnel efficace. La lutte contre la corruption et l’indépendance du pouvoir judiciaire sont essentiels pour un développement socio-économique” a t-elle déclaré.
Hélas! la présidence ne semble pas apprécier le message de Mestola qui a touché un point sensible et qui fait mal.
Pour cela, l’institution de la présidence a eu recours de nouveau à la communication sélective, qui à ce qu’il paraît devient une coutume, pour véhiculer à l’opinion publique sa propre version des faits!
D’après la même source, Metsola a indiqué que les relations avec la Tunisie sont prioritaires soulignant dans le même sens la place de la femme et des jeunes dans la société tunisienne. Elle a aussi indiqué qu’elle veillera à ce que le Parlement européen continuera de coopérer avec la Tunisie.
Metsola a indiqué que le Parlement européen suit la situation en Tunisie et espère que le pays puisse surmonter cette situation pour consolider ses acquis et répondre aux revendications du peuple.
Nous avons en toute évidence pour un entretien entre Kais Saied et Roberta Metsola deux versions!
Enfin et pour se faire une idée globale, et pas que positive, sur ce qui se dit sur nous, il serait plus que judicieux d’aller voir les comptes rendus des partenaires étrangers.
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