Economie

La BM appelle au développement d’une main-d’œuvre verte en Tunisie

La BM appelle au développement d’une main-d’œuvre verte en Tunisie

Le développement d’une main-d’œuvre verte en Tunisie, l’un des pays les plus exposés au changement climatique dans la région méditerranéenne, est une priorité pressante pour réduire l’impact du changement climatique sur sa population et ses entreprises.

C’est ce révèle le rapport sur le climat et le développement du pays de la Tunisie du Groupe de la Banque mondiale (CCDR), publié à l’occasion de la tenue de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de 2023, la COP28, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre.

Développement des compétences

Les recommandations en matière de formation et de développement des compétences du rapport, présentées par The University World News (UWN) dans sa dernière publication africaine de 5 décembre courant, incluent l’intégration de l’éducation au changement climatique dans le programme national et la sensibilisation du public au changement climatique pour donner aux individus les moyens de prendre des décisions éclairées et de favoriser une culture de résilience et de développement durable.

Au niveau de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, le rapport appelle à l’expansion des programmes liés au climat impliquant les industries dans l’élaboration des programmes d’études pour assurer leur pertinence et leur qualité, à la sensibilisation au changement climatique et aux pratiques vertes dans le programme national, et à la formation des enseignants.

Transition hydrique

En ce qui concerne la gestion de la pénurie d’eau, le rapport indique que le système éducatif, en partenariat avec le secteur privé, devrait fournir des compétences dans les domaines de l’exploitation et de la gestion des stations d’épuration des eaux usées, de la politique environnementale de l’eau, des tests et analyses chimiques de l’eau, de la gestion et de la préservation des ressources naturelles en eau, et de l’utilisation d’eau non conventionnelle, selon le CCDR.

Dans 42 universités, 187 programmes de diplômes sont proposés avec une couverture relativement égale des cinq domaines de compétences et de connaissances nécessaires, note le rapport.

Cependant, selon le rapport, il existe un grand écart dans la formation des techniciens à l’université, avec seulement cinq programmes de diplômes signalés (un en exploitation de stations d’épuration des eaux usées, un en gestion et politique environnementale de l’eau, et trois en tests et analyses chimiques de l’eau). Il évoque la nécessité de liens entre les conseils de compétences dans tous les secteurs et d’une collaboration renforcée entre le secteur privé et les établissements tertiaires.

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