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La productivité du tunisien est inférieure de 52% au seuil mondial, l’éducation en cause

La productivité du tunisien est inférieure de 52% au seuil mondial, l’éducation en cause

L’institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) s’est intéressé dans une note, publiée récemment, aux enjeux du développement du capital humain en Tunisie, considéré par toutes les théories économiques comme étant la clef d’une plus grande productivité, d’une meilleure croissance économique et comme étant un moyen pour améliorer les niveaux du revenu, dotant l’économie nationale d’une capacité d’adaptation face aux aléas du marché.

Ce but ne peut être atteint, d’après l’institut que grâce à des  investissements conséquents dans l’enseignement, pour développer un système éducatif performant et de qualité. Ainsi, le principal défi futur de la Tunisie serait de replacer au centre, sa vision politique relative au capital humain dans une perspective économique plus large.

Le travail de l’ITCEQ a été présenté en tant qu’essai d’analyse du niveau du capital humain en Tunisie à travers l’indice : « Indicateur du capital humain ». L’institut a mis en avant, dans son travail, les composantes et les pistes d’amélioration de cet indicateur, pour que dans un monde marqué par une concurrence rude, la Tunisie puisse rehausser sa productivité et mieux s’intégrer ainsi dans l’économie du savoir et de la connaissance.

En revanche, il a été rappelé de prime abord qu’en Tunisie, un enfant né aujourd’hui présentera à l’âge adulte une productivité inférieure à 48% comparée à celle qu’il aurait pu atteindre, soit un gap de productivité par rapport au seuil moyen mondial de 52%. C’est le constat amer dévoilé par l’indice de capital humain de l’année 2020, élaboré par la Banque Mondiale.

Également, en 2020, l’ICH tunisien est inférieur à la moyenne des pays à revenu moyen-supérieur, le détail de l’indicateur montre que la Tunisie affiche des scores acceptables au niveau des deux composantes « Survie » et « Santé ». Par ailleurs au niveau de la composante « scolarité », la Tunisie accuse un déficit énorme.

En fait, l’analyse de l’ICH en Tunisie montre que le système éducatif national affiche une performance négative et que cette situation risque de s’aggraver avec la perturbation du rythme de travail des établissements scolaires à la suite de la pandémie de la COVID-19.

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