L’Union locale du travail à Zarzis monte d’un cran dans la protestation en décrétant une grève générale ces 24 et 25 novembre. Cette décision devra être validée par le Bureau exécutif de l’Union régionale du travail à Médenine, a fait savoir le président de l’Union locale du travail à Zarzis, Hédi Hamidi.
Mais il a confié à la TAP qu’il n’est pas impossible que le débrayage soit annulé si les choses vont dans le bons sens et si un Comité ministériel descend dans la région très prochainement pour prendre langue avec les habitants de Zarzis. Les populations sont toujours très remontées contre les autorités régionales du fait de la gestion chaotique de la disparition tragique des jeunes qui tentaient de rallier les côtes européennes…
Rappelons que vendredi dernier il y a eu des heurts entre la police et des habitants de Zarzis qui faisaient mouvement vers Djerba pour y exposer leurs malheurs. Bloqués par les policiers ils s’étaient alors repliés vers le centre-ville de Zarzis où les attendait un imposant cordon sécuritaire. Le largage du gaz lacrymogène avait causé beaucoup de cas de suffocation qui avaient fini à l’hôpital. Les écoles ont même été fermées hier pour ne pas mettre en péril la santé des élèves…
Le chef de l’Etat, Kais Saied, qui a eu vent de la grogne des gens de Zarzis, les avait invités à la patience et à la retenue le temps des investigations. Il en faudra plus pour calmer les habitants de la ville et éviter cette grève de deux jours qui paralysera tout…
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