Tunisie

La Tunisie compte un fonctionnaire pour 18 habitants

La Tunisie compte un fonctionnaire pour 18 habitants

Pour expliciter les conditions d’efficacité de l’administration visant l’excellence au service de la performance que le Forum Ibn Khaldoun pour le Développement a organisé, le 9 janvier 2024, un débat sur la réforme de la fonction publique, introduit et animé par Radhi Medded, Président de Comete Engineering qui 

Radhi Meddeb a donné un aperçu sur le nombre des fonctionnaires et a dévoilé de surprenants chiffres sur la fonction publique où une dégradation inacceptable de la qualité des services publics à été enregistrée et à partir de 2011, une course vers la distribution partisane des positions ainsi que des rentes. 

En chiffres, la Tunisie compte un fonctionnaire pour 18 habitants (19,6% de l’emploi total du pays). La masse salariale publique, rapportée au PIB, y est supérieure à 15%.  La répartition des effectifs, entre Etat central et collectivités territoriales, pose cependant problème ainsi d’ailleurs que le manque de productivité. 

L’administration est pléthorique. 200.000 nouveaux recrutements, en une décennie, sur des critères d’allégeance. 

L’administration est mal rémunérée du fait de l’unicité du statut de la fonction publique et de l’absence d’un système d’évaluation objectif.

L’administration manque de moyens : Leur réduction drastique entraîne des conditions de travail inacceptables, en dessous des standards internationaux de digitalisation.

L’administration a perdu en compétence : Départs des plus dynamiques vers le secteur privé et, de plus en plus, vers l’international faute de conditions de travail, de rémunération acceptable et de reconnaissance. 

L’administration se démotive : Les hauts cadres de la fonction publique préférant ne plus prendre de risques démesurés vis-à-vis de l’article 96 du code pénal. 

“Toute réforme de la fonction publique passe par une redéfinition du rôle de l’Etat et de son projet politique en se concentrant sur ses fonctions fondamentales : celles de légiférer, de contrôler, de réguler, d’assurer la sécurité et l’ordre public, de favoriser l’épanouissement des opérateurs économiques et de s’assurer de la cohésion sociale ainsi que de la solidarité nationale en veillant à l’équité et au juste partage des fruits de la croissance”, lit-on dans une note publiée par le Forum Ibn Khaldoun pour le développement. 

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