Le ministre chargé de la santé a annoncé, ce dimanche, que la Tunisie commencera, à partir de la semaine prochaine l’administration de la troisième dose de vaccin anti covid, pour les plus de 50 ans.
Pourtant, l’OMS n’a pas cessé de demander aux pays membres de ne pas procéder à cette troisième injection, et de se contenter des deux principales doses, et de donner la priorité aux pays où la vaccination n’a pas encore avancé, pour éviter d’y créer de nouveaux foyers épidémiques, ou pire, l’apparition de nouveaux variants du virus.
Il faut croire que les millions de doses de vaccin disponibles en Tunisie approchent de leur date limite d’utilisation, pour qu’on pense à les écouler comme troisième dose, avant d’avoir avancé dans l’administration des deux doses, devant la réticence des gens. Donc, autant utiliser le stock chez les personnes déjà vaccinées, qui ont, donc, accepté le principe de la vaccination.
Car çà serait mal vu, surtout pour tous les pays qui n’ont pas hésité à aider la Tunisie, en lui envoyant des millions de doses de vaccins, de voir toues ces doses aller aux poubelles à défaut d’avoir été utilisées.
Et, comme toujours, le ministère de la santé se contente de lancer des annonces, comme çà, en l’air, sans avoir pris le temps d’en préparer la mise en œuvre. Comme çà a, déjà, été le cas pour l’exigence du pass sanitaire annoncée par la présidence, alors que ce document n’est, toujours, pas prêt, et ni le ministère de la santé, ni celui des technologies, n’a avancé dans son élaboration.
Et maintenant, le ministre annonce le début de l’administration de la troisième dose de vaccin, sans qu’on sache comme il va falloir s’y inscrire, s’il faut s’inscrire à ce service, et quels sont les critères d’éligibilité pour cette troisième dose, et sans qu’on sache quelles sont les personnes qui seront concernée par cette troisième dose, parmi les plus de 50 ans.
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